Tout le monde sait que Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire et homme d’État qui dirigea l’URSS à partir de la fin des années 1920 jusqu’à sa mort d’une main de fer.

On ignore généralement qu’avant de devenir un militant professionnel qui ne passait plus beaucoup de temps au travail, ce fut un artisan forgeron. D’où le fait d’avoir des mains de fer qu’il cachait d’ailleurs sous des gants blancs. Ce qu’au demeurant les historiens n’ont pas beaucoup exploré, c’est la période durant sa quête du pouvoir, vers le début des années vingt, où il tenta d’organiser le compagnonnage français en puissant syndicat bolchévique. Je dois à un franc-maçon titulaire du 450e degré, la communication d’un document que conserveraient selon lui les Archives nationales : la fiche établie par les agents de la Sûreté qui ne manquèrent pas à cette époque de surveiller ce militant hyper actif.

Sa photographie, hélas pas très nette, est conforme à tous les portraits connus de Joseph Staline. On le voit ici dans une de ses postures favorites, l’air faussement débonnaire, tenant une canne de compagnon et portant une écharpe ornée de l’emblème du Compagnonnage Uni qu’il tentait alors de mettre en place : une faucille et un marteau entrecroisés (évoquant son métier de forgeron), surmontés de l’étoile à cinq branches bien connue des initiés et entourés de rameaux de chêne et d’olivier.

Les archives du Kremlin, interrogées quant à savoir si elles avaient conservé ces attributs ainsi qu’un meilleur tirage de la photographie, m’ont répondu que mon attitude étant particulièrement « inamicale » à l’encontre du Pays-Camarade Staline, je pouvais aller me faire cuire un poisson (c’est l’expression russe pour dire d’aller se faire cuire un œuf).

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