Ce texte a été publié à l’origine dans le n° 268 de Compagnons et Maîtres d’Œuvre (journal trimestriel de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment), 3e trim. 1998, p. 3-6, et dans le n° 64 de Compagnon du Devoir (journal mensuel de l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir), mars 1999, p. 3-7. Il a ensuite été repris dans mon livre Le serpent compatissant.
Si les compagnons « du Tour de France » sont souvent présentés par les médias comme étant les descendants en droite ligne des bâtisseurs de cathédrales, il n’en existait jusqu’à présent aucune preuve formelle et même, il faut bien le dire, aucun indice véritablement substantiel. Cependant, cette revendication filiale vis-à-vis des bâtisseurs de cathédrales reposait implicitement sur un raisonnement tout à fait logique : celui de la transmission du métier (dans sa dimension la plus accomplie) de génération en génération, de père à fils, de maître à apprenti. Il s’agissait donc en réalité d’une hypothèse destinée, entre autres objectifs, à combler un total vide documentaire en ce qui concerne l’histoire des compagnonnages français avant le milieu du XVIe siècle.
De par sa généralité, cette hypothèse possède nécessairement une part de vérité. Le métier lui-même offre effectivement un support obligé de continuité et il est bien évident que les bâtisseurs de cathédrales ne sont pas sans avoir eu une descendance, tant charnelle que technologique. Mais l’on ne peut s’en tenir à ce point de vue, beaucoup trop vague, pour prétendre isoler une généalogie porteuse d’explications quant à la difficile question des origines des compagnonnages. En fait, faute de découvertes documentaires parfaitement explicites, le seul moyen d’établir de manière hypothétique, mais intellectuellement légitime, un lien entre compagnons et bâtisseurs de cathédrales, c’est d’étudier attentivement le patrimoine culturel des uns et des autres et d’essayer d’y discerner des similitudes qui ne sauraient s’expliquer seulement par l’identité des métiers pratiqués ou par des banalités.
Dans le cas particulier des compagnonnages, cette recherche de similitudes se focalise inévitablement sur ce qui constitue leur caractéristique la plus remarquable, a priori absente des communautés et des confréries de métier ordinaires : leur dimension initiatique, dimension qu’il est d’ailleurs difficile de définir objectivement – si ce n’est qu’elle est fondée sur des rites et des symboles relativement spécifiques, communiqués sous le sceau du secret, et que sa perspective finale (la moelle dans l’os, dirait Rabelais) appartient au spirituel : le travail y est honoré comme formant une voie d’accès privilégiée au sacré ou, pour user d’un terme plus aisément accepté aujourd’hui, à la connaissance de soi. Or, bien qu’ils aient eux-mêmes œuvré à ce que chacun s’accorde à considérer comme étant l’une des plus parfaites expressions de l’Art sacré, rien de tel n’est explicitement attesté chez les bâtisseurs de cathédrales, du moins dans le domaine français – et en ne tenant pas compte à ce titre des secrets entourant plus ou moins, hier comme aujourd’hui, certains procédés technologiques. Seuls quelques indices permettent de supposer que l’analogie entre travail sur la matière et travail sur soi-même n’était pas étrangère à la pensée des bâtisseurs – le dessin de Villard de Honnecourt représentant des sculpteurs se taillant eux-mêmes les pieds me semble en être une parfaite illustration. Cependant, même si ce type d’analogie est tout à fait caractéristique des modes de pensée à caractère ésotérique et initiatique, il ne leur est pas exclusif et ce genre d’indice, aussi parlant soit-il, ne peut donc suffire à l’historien pour affirmer la présence d’une tradition initiatique chez les bâtisseurs de cathédrales français.
Toutefois, pour reprendre malgré tout un argument dont on a beaucoup abusé en la matière, l’absence d’attestation (ou, plus exactement, le fait que nous n’en connaissions pas à l’heure actuelle) est-elle la preuve sine qua non que cette dimension initiatique n’existait pas et que les compagnonnages l’auraient soit inventée de toutes pièces (ce qui ne serait alors pas la moindre preuve de leur talent), soit héritée d’autres ancêtres (mais alors lesquels) ? Il est d’autant plus difficile de formuler une opinion judicieuse que, par définition, le caractère secret de l’initiation tend à impliquer l’absence de traces, du moins en théorie ou pour ce qui concerne ses aspects les plus intérieurs.
En résumé, les historiens étaient donc jusqu’alors dans l’obligation de considérer ce lien entre compagnonnages et bâtisseurs de cathédrales comme n’étant qu’une séduisante mais fragile hypothèse et ils avaient donc tendance, sur la foi de l’existence de quelques documents susceptibles d’être interprétés en ce sens, à plutôt privilégier l’hypothèse d’une naissance plus tardive des compagnonnages, en l’occurrence dans le cadre (et à cause) des conflits opposant les compagnons des corporations aux maîtres de celles-ci, conflits qui prendront effectivement de l’extension au cours du XVIe siècle – hypothèse qui est finalement elle aussi assez fragile et qu’il convient, en particulier parce qu’elle néglige la pluralité du phénomène compagnonnique, de nuancer, voire d’abandonner en certains cas (notamment celui des tailleurs de pierre).
Cette situation inconfortable pour les historiens – car la nécessité de s’appuyer sur des faits documentés ne leur interdit cependant pas de posséder d’intimes convictions – est désormais en voie de disparaître. En effet, une découverte vient enfin permettre d’établir un lien formel, sur le plan des rites et symboles, entre les tailleurs de pierre ayant œuvré au tout début du XIIIe siècle à la construction des cathédrales gothiques et les compagnons du même métier, tels qu’ils émergent dans l’histoire au début du XVIIe siècle (c’est en effet seulement à partir de cette époque que leur existence est sans aucun doute attestée).
Cette découverte est d’autant plus importante que, au-delà du fait qu’elle pourrait reculer de plus de trois siècles la date « d’apparition » de ce compagnonnage, elle ouvre d’intéressantes perspectives quant à une ancienneté bien plus grande encore. Par ailleurs, elle permet aussi, sous l’angle de la symbolique et des rites, d’espérer mieux saisir quelles sont la nature et la vocation originelles du Saint-Devoir – puisque telle est la désignation traditionnelle de la société des Compagnons Passants tailleurs de pierre. Toutes ces nouvelles perspectives s’étendent d’ailleurs à d’autres corps compagnonniques, notamment celui des charpentiers. Notons également que, au regard de l’aspect nécessairement fragmentaire des recherches historiques actuellement possibles, elles s’inscrivent harmonieusement dans le cadre d’une approche plurielle du problème de l’origine du phénomène compagnonnique – car, même en admettant l’existence d’une cause première prédominante, comme une graine dont les gènes auraient déjà contenu la forme idéale finale, le développement des compagnonnages s’est, tel celui d’un arbre, nécessairement accompli dans la durée, en plongeant ses racines dans divers substrats, plus ou moins profonds (anciens) et aussi plus ou moins nourriciers selon les phases de croissance.
Les couleurs fleuries, attribut fondamental des compagnons tailleurs de pierre
Avant d’exposer cette découverte, il n’est pas inutile de brièvement expliquer par quel cheminement elle a été rendue possible. Car ce cas particulier illustre bien toute l’importance qu’il y a d’analyser le plus objectivement et le plus complètement possible les rares éléments documentaires actuellement connus – et aussi, même si tous ces préambules peuvent sembler superflus, parce qu’il n’est pas sans intérêt de faire partager aux compagnons quelques-uns des aspects du travail de recherche afin qu’ils puissent mieux appréhender les documents en leur possession : l’histoire n’est pas un domaine réservé, c’est notre patrimoine à tous et ses fruits ne sont pas seulement destinés à vainement « philosopher »…
Lorsque Laurent Bastard et moi-même avons commencé à étudier les archives des compagnons passants tailleurs de pierre d’Avignon, il nous est rapidement apparu, entre autres éléments jusqu’alors ignorés ou tout simplement négligés, que l’attribut caractéristique et unique de ceux-ci sous l’Ancien Régime était les couleurs « fleuries », modèle partagé avec les compagnons étrangers – que ceux-ci portaient cependant d’une autre manière – mais nettement différent de celui employé par les autres corps du Devoir, à savoir les couleurs dites « de Sainte-Baume » puisque c’est en ce lieu que, depuis une date inconnue, elles recevaient leur gaufrage caractéristique.
[Nota : les « couleurs » sont les rubans, de couleurs diverses, ornés ou non d’attributs, qui caractérisent chaque société compagnonnique.]
En effet, si aucun de leurs règlements du XVIIIe siècle ne mentionne la canne – qui semble n’être devenue que tardivement, au tout début du XIXe siècle, un attribut caractéristique et majeur des compagnonnages français – de nombreux articles y sont consacrés aux couleurs fleuries. Il est notamment stipulé que le nouveau reçu doit les porter au chapeau tous les jours durant les trois mois qui suivent sa Réception dans le Saint-Devoir, et encore durant trois autres mois, mais seulement les dimanches et fêtes.
Pour le reste, il faut savoir que, lors de la Réception, le nouveau reçu offrait également une paire de couleurs au Rôle, une à son premier Rouleur, ainsi que deux autres paires à son Parrain et à sa « Marraine » – ces deux dernières étant à la fin du XVIIIe siècle quelquefois remplacées par leur contrepartie en argent versée à la caisse commune. De même, le Remerciement était formalisé par l’offrande d’une couleur fleurie au Rôle (et une autre au Parrain). Le bâton auquel cet emblème sacré de la société était fixé, et autour duquel il restait enroulé hors son exposition en certaines circonstances, s’ornait ainsi des couleurs offertes par les nouveaux compagnons et par les maîtres remerciés. Notons au passage que la plupart des couleurs fleuries anciennes conservées aujourd’hui, au demeurant peu nombreuses, proviennent de ce qui était ainsi dévolu aux Rôles et pieusement conservé dans leurs coffres (les « Maîtres »).
Il se dégage ainsi de l’étude de cette coutume particulière, ici très résumée, plusieurs points que, tenant compte de certains archaïsmes des textes et de l’hétérogénéité de leur structure, l’on peut supposer procéder d’une assez longue tradition, laquelle remonterait pour le moins à la fin du XVIe siècle :
– à l’exclusion de tout autre élément (notamment de la célèbre canne), les couleurs constituent l’emblème par excellence de l’état de compagnon passant tailleur de pierre (cette remarque vaut d’ailleurs pour l’ensemble des compagnonnages) ;
– ces couleurs sont « fleuries », c’est-à-dire, pour l’époque où nous en connaissons des échantillons ou des représentations (XVIIIe siècle), tissées de fleurs de toutes espèces et couleurs (précisons d’ailleurs qu’il en est presque autant de modèles différents que d’échantillons conservés : elles ne faisaient donc manifestement l’objet d’aucune « standardisation rituelle ») ;
– elles se portent au chapeau, c’est-à-dire autour de la tête ;
– elles possèdent un caractère sacré car leur usage en tant que signe de l’affiliation à la société compagnonnique ne peut justifier à lui seul l’attention dont elles font l’objet, notamment en tant qu’ornement du Rôle ou encore parce qu’elles ne doivent en aucun cas, au propre comme au figuré, être « tâchées » ;
– enfin, ces couleurs fleuries ne sont pas réservées à des occasions cérémonielles strictement compagnonniques (par exemple la Réception) et elles sont portées chaque jour sur le chantier par le nouveau reçu durant trois mois, puis encore trois autres mois les dimanches et fêtes.
Ce dernier point est particulièrement important pour les chercheurs et vient atténuer ce qui a été souligné en préambule en ce qui concerne l’opposition a priori radicale entre le secret et la trace : bien que leur usage soit consécutif à un cérémonial secret, les couleurs sont en fait un emblème public, susceptible par conséquent d’avoir pu laisser des traces documentaires. Il est cependant à noter que, en dehors de la très belle représentation d’un Compagnon portant des couleurs fleuries à la canne et au chapeau sur le Rôle de Marseille de 1777, il ne nous est antérieurement connu aucun autre exemple caractéristique de tailleur de pierre « au chef fleuri », tant dans l’iconographie compagnonnique que dans les nombreuses scènes de chantier dans la peinture et la gravure en général. Ce dernier domaine est cependant trop vaste pour avoir fait l’objet d’une recherche systématique et il n’est donc pas à exclure que, l’attention des chercheurs étant attirée sur ce point, des exemples plus anciens finissent par être découverts.
Des tailleurs de pierre couronnés de fleurs au début du XIIIe siècle
Mes recherches quant à la « préhistoire » du compagnonnage des tailleurs de pierre en étaient restées à un stade de prudente exploration documentaire quand, parcourant à cette fin l’ouvrage de Louise Pillion sur Les sculpteurs français du XIIIe siècle (éd. Plon, 1912), mon attention se trouva attirée par le passage suivant, extrait d’une description détaillée des deux panneaux représentant quatre sculpteurs dans la verrière dédiée à saint Chéron se trouvant dans la cathédrale de Chartres :
« […] deux d’entre eux portent, nouée autour du bonnet, une petite couronne de fleurs dont la raison d’être reste assez énigmatique. »
Les panneaux en question, jouxtant deux autres du même groupe qui représentent trois tailleurs de pierre et un maçon, ont souvent été reproduits. Mais je n’avais jamais remarqué jusqu’alors ces couronnes de fleurs – dont le rapport avec les couleurs fleuries portées autour du chapeau par les compagnons passants tailleurs de pierre se présentait dès lors comme évident. Comme l’historienne en question est, malgré l’ancienneté de ses travaux, une référence sérieuse, il me semblait exclu que son étonnement ne soit pas fondé. La consultation de quelques ouvrages concernant Chartres, les bâtisseurs de cathédrales, etc. me fournit rapidement l’explication de cette énigme : la plupart en donnaient des reproductions sous forme de dessins assez sommaires ou de médiocres photographies. Me reportant alors à des photographies un peu plus exploitables et à des sources fiables, je constatais que, effectivement, cinq des huit personnages représentés portent bel et bien sur la tête des couronnes de fleurs : il s’agit de deux des sculpteurs et des trois tailleurs de pierre.
Dans la foulée, cherchant à voir s’il n’existait pas d’autres exemples (voire s’il ne s’agissait pas là d’un détail à peu près constant), je consultais également les planches de la Monographie de la cathédrale de Bourges – monumental travail publié en 1846-1847 par les R.P. C. Cahier et A. Martin et donnant la reproduction de tous les vitraux du XIIIe siècle ornant cette cathédrale – et je constatais que sur le vitrail de saint Thomas, tout en bas, figurait un tailleur de pierre au travail qui portait autour de la tête ce que le dessin donnait comme étant une sorte de couronne de lauriers. Mais, vérification faite sur place, il s’agit en réalité de la même chose qu’à Chartres : un bandeau dont les ornements circulaires symbolisent indubitablement des fleurs.
Dans les deux cas, il s’agit là de vitraux du début du XIIIe siècle : ceux de Chartres datent de 1220 environ et ceux de Bourges sont légèrement postérieurs. Les spécialistes s’accordent d’ailleurs à y voir des productions provenant d’une même école de verriers.
L’on pourrait objecter que ces couronnes fleuries ne sont peut-être que des fantaisies ornementales sans signification particulière. Mais, outre que cela serait contraire aux habitudes de l’iconographie médiévale, dont l’apparente fantaisie obéit en réalité à des codes assez précis, il se trouve que la raison d’être de ces vitraux représentant des tailleurs de pierre et des sculpteurs vient immédiatement contredire une telle possibilité. Car s’ils sont représentés sur ces vitraux, c’est parce qu’ils en sont les donateurs. Leur présence n’a donc rien d’anecdotique et, étant les payeurs, il serait tout à fait étonnant qu’ils aient accepté d’être représentés autrement qu’en réalité. Il est en fait probable que, tout particulièrement à Chartres, ils ont dicté à l’imagier certains détails précis, dont celui des couronnes de fleurs. D’ailleurs, la représentation des outils n’a rien de fantaisiste ou de schématique, pas plus que celle des attitudes.
De telles couronnes de fleurs n’intervenant évidemment dans aucune opération de la taille de pierre, il s’agit donc manifestement là d’un usage à caractère symbolique, que l’on peut de ce fait supposer consécutif à une cérémonie ou à une occasion particulières. Deux des sculpteurs et le maçon de Chartres ne les portant pas, l’on peut également en déduire qu’il ne s’agit pas tout simplement d’une fête commune à tous les tailleurs de pierre et sculpteurs, par exemple celle du saint patron du métier. Toujours par voie de conséquence logique, ces couronnes de fleurs marquent donc la possession par ceux qui les portent d’une dignité particulière. Mais laquelle ? Aucune autre source documentaire contemporaine de ces vitraux ne permet actuellement de répondre avec certitude à cette question. En tous les cas, il est légitime de faire l’hypothèse qu’il s’agissait d’ainsi marquer la possession ou l’accès à un rang particulier dans l’association que composaient ipso facto les tailleurs de pierre réunis à l’occasion de ces chantiers.
S’agit-il de couronnes de fleurs naturelles ou bien de rubans brodés ou tissés de fleurs, c’est-à-dire de couleurs fleuries approximativement sous la forme que nous leur connaissons chez les compagnons au XVIIIe siècle ? La petitesse des détails empêche de se prononcer avec une absolue certitude.
Compagnonnage ou « pré-compagnonnage » ?
En tous les cas, nous avons donc là l’attestation de l’existence, dès 1220 environ, d’un usage à caractère symbolique dont nous savons qu’il sera ultérieurement une caractéristique fondamentale des compagnons passants tailleurs de pierre, la marque même du rattachement effectif au Saint-Devoir et leur unique attribut public – attribut qu’ils devaient porter sur le chantier durant une période assez longue après leur Réception.
Faut-il immédiatement en conclure que les tailleurs de pierre représentés à Chartres et à Bourges sont, sans aucun doute, des compagnons et que le Saint-Devoir était déjà parfaitement constitué à cette date ? En attendant la découverte d’attestations formelles de l’existence d’une organisation dont la désignation et la structure seraient sans équivoque, ou d’autres indices convergents, il me semble plus prudent de considérer qu’il s’agit simplement là d’un indice substantiel du fait que le Saint-Devoir est bel et bien, au moins en partie, une continuité de ces fameux bâtisseurs de cathédrales. Ces vitraux attesteraient donc de l’existence, dès le tout début du XIIIe siècle, de ce que, toujours par prudence (vertu ô combien chère aux Honnêtes Compagnons Passants tailleurs de pierre !), je qualifierai plutôt de « pré-compagnonnage » que de « compagnonnage » – sachant qu’il reste aux chercheurs à définir précisément ce en quoi consiste exactement un compagnonnage et à partir de quelle époque les compagnonnages ont pris la forme que nous leur connaissons actuellement, forme qui fait actuellement office de définition par défaut et a posteriori (au risque d’être trop limitative, voire sensiblement erronée en ce qui concerne le problème des origines).
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